MÉδÉE
Manuscrits et Éditions
desÉléments d'Euclide
Mots-clefs
Bernard Vitrac & Alain Herreman
Pour toute correction, suggestion ou demande, contacter : alain.herreman@univ-rennes.fr
Nous donnons ici la liste complète des mots-clefs avec leur définition, en distinguant les mots-clefs étendus et ponctuels (voir présentation scientifique).
Les mots-clefs qui se rapportent à un même aspect ont une formulation commune et sont présentés sur une même ligne du tableau. Par exemple, les mots-clefs « D5 = D » et « D5 = NC » distinguent les textes pour lesquels l“« axiome des parallèles » est une Demande ou une Notion commune. Les mots-clefs associés à un même aspect font connaître toutes les valeurs enregistrées de celui-ci. Ainsi, pour l“« axiome des parallèles » il y en a deux.
Il n’est cependant pas possible d’enregistrer les valeurs de tous les aspects considérés pour tous les nœuds, sauf à limiter considérablement soit les uns, soit les autres. Pour cela, la partie commune à l’expression des mots-clefs associés à un même aspect permet de déterminer tous les nœuds pour lesquels la valeur de cet aspect a été enregistrée. On peut ainsi utiliser l’expression « D5 = » pour déterminer les nœuds pour lesquels le statut attribué à l’”axiome des parallèles” a été enregistré.
N.B. : comme la recherche ne se fait pas uniquement sur les mots-clefs, il est possible, mais peu probable, que des nœuds contiennent la chaîne « D5 = » pour une autre raison…
Une partie de ces aspects ont été systématiquement enregistrés pour une partie des nœuds. Ces aspects sont indiqués par un astérisque (*) dans la première colonne du tableau et le mot-clef « Mcc » (en français : « Mots-clefs complets ») a été attribué à ces nœuds pour les distinguer. Ainsi, en restreignant le graphe à ces nœuds, tous doivent avoir une valeur pour chaque aspect distingué.
A contrario, pour les autres nœuds ou les autres aspects, l’absence d’un mot-clef peut simplement être due au fait que la valeur de l’aspect considéré n’a pas été enregistrée. Les résultats des recherches sur le graphe doivent être interprétés en conséquence.
Pour les manuscrits l’assignation d’une valeur pour un aspect donné est limitée à la portion du texte conservée. Ainsi, nous ignorons l’état originel des axiomatiques du premier Livre (qui inclut un certain nombre d’aspects) des manuscrits grecs mutilés en leur début (Vat. gr. 1038, Laur. Plut. 28.8, Paris. gr. 2342, Ambros. C 311 inf. et, dans une certaine mesure l’Oxon. Bodl. Auct. F.6.23), même s’il n’y a aucune raison de douter que lesdites axiomatiques existaient initialement). Dans certains cas, on peut même espérer que la philologie et les liens de filiation permettraient de les restituer. Mais ces témoins sont traités ici dans leur état actuel de conservation. C’est pourquoi le Vat. gr. 190 s’est vu attribuer 52 mots clefs et le Marc. gr. Z 309 (= Livres I-II) seulement 18. Cela étant, ces deux nœuds ont le mot-clef « Mcc » (« mots-clefs complets »).
Il n’est pas toujours possible de rendre la diversité des valeurs d’un aspect en gardant la simplicité requise pour des mots-clefs. Pour cette raison, nous avons par exemple abandonné l’idée de donner le nombre de définitions de chacun des Livres. Décider si un énoncé est ou non présent dans une version peut s’avérer inextricable. Par exemple, doit-on considérer que la définition des figures en relation inversée du Livre VI est dans le texte principal de la traduction de Heath de 1956 ? :
Nous avons dans ce cas retenu les deux valeurs et assigné deux mots-clefs dont la définition est pourtant contradictoire. Ainsi, ce nœud sera sélectionné dans les deux cas, ce qui nous paraît le plus conforme à l’usage attendu des mots-clefs.
La numérotation des énoncés est celle de l’édition de Heiberg 1883-188 et de Vitrac 1990-2001.